Depuis 10 ans, Rotozaza explore l’utilisation des instructions dictées en direct à des performeurs non préparés. Cela a fait émerger leur stratégie Autoteatro  (débutée avec « Étiquette »), dans laquelle les participants se retrouvent à échanger leur rôle de spectateur contre celui de performeur en suivant simplement des instructions, souvent transmises à travers des écouteurs.


GuruGuru va plus loin – 5 participants au lieu de 2, menés par un sixième, à l’écran, un personnage animé dont les rôles jumeaux de Gourou marketing et spirituel sont troublés par sa dépendance aux  cafouillages et aux technologies sujettes aux accidents. Le reflet surproduit et digital des fissures du monde de notre groupe de parole dévoile alors un volcan coloré d’absurdité bouillonnante. Un chaos hilarant grandit, exposant l’incapacité de la consommation de masse actuelle à distinguer la différence entre ce que nous voulons et ce dont nous avons besoin.




INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES ICI

(n.b. – spoilers!)



GuruGuru (‘le son de confusion’ en Japonais) a été créé par Ant Hampton et ses deux collaborateurs de longue date.


Ant Hampton - toute information ici > anthampton.com


Isambard Khroustaliov (Sam Britton) est présent aux côtés d’Ant Hampton depuis 1993, et 9 productions théâtrales. Le premier spectacle de Rotozaza avec des instructions dictées à des acteurs non préparés, BLOKE, était une collaboration de Ant avec Sam à  Paris, en 1999. Compositeur innovant de musique électro-acoustique et classique contemporaine connu dans le monde entier, Sam a étudié à l’IRCAM, à Paris, et constitue une moitié du groupe ICARUS.

Icarus , Not Applicable and Isambard's own site


Joji Koyama

Né à Tokyo, il vit aujourd’hui à Londres. Joji Koyama est un réalisateur de film primé, animateur et graphiste. Il a réalisé les courts-métrages « From Nose to Mouth » (Arts council of England), « Watermelon love » (Channel 4, NESTA) et plus récemment, « First Love » (Animaso). Ses films ont été largement (souvent) sélectionnés dans de nombreux festivals de films internationaux, de galeries et de musées. Il est aussi connu pour ses réalisations de clips vidéos sous le pseudonyme Woof Wan-Bau pour des artistes tels que The likes of four tet, Mogwai and Coldcut.

Woof Wan-Bau & Joji Koyama.com




home


par Ant Hampton, en collaboration avec Joji Koyama et Isambard Khroustaliov



commentaires  d’ Édimbourg 2009 >




commissioned by
http://fuseboxfestival.com/


photos (zip file)


Info et FAQ's:


Q – Y a-t-il un public ?

A – Seulement les 4 autres personnes portant des écouteurs, participant à la pièce avec vous. Il n’y a pas de public à proprement parler, qui regarde la pièce.


Q – Si c’est seulement pour 5 personnes, est-il difficile d’obtenir un billet ?

A - Non, puisqu’il y a souvent plus d’un « dispositif » à la fois, et que la pièce est programmée toutes les heures durant la journée.


Conception et réalisation : Ant Hampton

Son : Isambard Khroustaliov

Animation – Vidéo : Joji Koyama


Version française:


Voix - Gaëlle Bona, Marc Berman, Laurent Larcher

Assistant du metteur en scene - Sébastien Vin

Montage son - Sam Britton

Montage video - Sonia Levy

Traduction - Aurélie Cotillard


Coproduction Théâtre de la Cité Internationale.

Merci a Nexus Productions, Charlie Bell, Alice Scott, Paul Bennun, Ron Berry Jr & Refraction Arts





 

On t’a dit ce que tu devais faire à chaque moment de la journée, pendant des années jusqu’à aujourd’hui. La voix dans les écouteurs a compris qui tu étais, et te donnes des instructions que tu aurais suivies de toute façon. Un vie libre sans doute ni incertitude ! Dans ton travail, cette voix est un sauveur de carrière… Mais le jour où tu dois réussir à te passer des écouteurs est arrivé. Tu as besoin d’aide.

‘Sans trop vous en dévoiler, je peux vous dire que pendant 50 minutes, j’étais assis sur un fauteuil  (prénommé Doudou, correspondant au nom inscrit sur mon badge), avec les 4 autres participants dans un demi-cercle comme pour une thérapie de groupe non conflictuelle, face à un moniteur de télévision, alors qu’on nous donnait des instructions au compte-gouttes  à travers des écouteurs, nous dictant ce qu’on devait dire ou faire. Et je me suis vraiment bien amusé. Pour quelqu’un qui a en aversion toute forme de participation forcée, ou d’« amusement organisé », cela peut être une très agréable surprise. Il existe cependant un certain nombre de facteurs qui y ont contribué (…) La pièce se déroule exactement comme le type de performance que j’apprécie, avec des gens assez ordinaires qui disent des choses assez ordinaires dans une situation « extra » ordinaire  grandissante, manigancée avec soin par les artistes. Et ils parviennent à créer un sentiment de communauté éphémère, sans même être dans la pièce – impressionnant !”

de-  “Tonight Matthew, I’m going to be Dickie…” par Rachel Dobbs.


★★★★ - The Times: "extrêmement divertissant… Cet exercice intelligent et mystérieux sur la pensée programmée et le chaos collectif est étrange, mais terriblement exaltant. "


★★★★ - The Guardian: "On peut se retrouver à se rechercher soi-même bien après que la performance soit terminée"


★★★★ - The Herald: "Une heure fascinante"                                 ★★★★ - Financial Times

English / Français / Japanese 日本語 guruguru.html
> au Théâtre de la cité internationale http://www.theatredelacite.com/